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Ecrits et cris

3 mai 2010

L'écho du vide

il_ritornanteRevenant aux yeux clos.

Ses yeux.


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1 mai 2010

INCOHERENCE

Détruire.

Puis regretter.

Quand cela s'arrêtera-t-il ?

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28 avril 2010

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28 avril 2010

Kötéltànc

The Ballad of Reading Gaol

by

Oscar Wilde

I.

He did not wear his scarlet coat,
  For blood and wine are red,
And blood and wine were on his hands
  When they found him with the dead,
The poor dead woman whom he loved,
  And murdered in her bed.

He walked amongst the Trial Men
  In a suit of shabby grey;
A cricket cap was on his head,
  And his step seemed light and gay;
But I never saw a man who looked
  So wistfully at the day.

I never saw a man who looked
  With such a wistful eye
Upon that little tent of blue
  Which prisoners call the sky,
And at every drifting cloud that went
  With sails of silver by.

I walked, with other souls in pain,
  Within another ring,
And was wondering if the man had done
  A great or little thing,
When a voice behind me whispered low,
  "That fellows got to swing."

Dear Christ! the very prison walls
  Suddenly seemed to reel,
And the sky above my head became
  Like a casque of scorching steel;
And, though I was a soul in pain,
  My pain I could not feel.

I only knew what hunted thought
  Quickened his step, and why
He looked upon the garish day
  With such a wistful eye;
The man had killed the thing he loved
  And so he had to die.

27 avril 2010

Jeunesse éternelle. Si c'était si facile !


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26 avril 2010

Lettre de George Sand à Alfred de Musset

Cher ami,

Je suis toute émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre jour que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir ainsi
vous dévoiler, sans artifice, mon âme
toute nue, daignez me faire visite,
nous causerons et en amis franchement
je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde, comme la plus étroite
amitié, en un mot : la meilleure épouse
dont vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre, pensez que l'abandon ou je
vis est bien long, bien dur et souvent bien
insupportable. Mon chagrin est trop
gros. Accourrez bien vite et venez me le
faire oublier. A vous je veux me sou-
mettre entièrement.

Votre poupée

Réponse d'Alfred De Musset:

Quand je mets à vos pieds un éternel hommage,
Voulez-vous qu'un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d'un coeur
Que pour vous adorer forma le créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n'ose dire.
Avec soin de mes vers lisez les premiers mots,
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.

Alfred de Musset

Réponse de George

Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.

George Sand

26 avril 2010

No comment

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Tout ce qui me restera de 24 heures de mensonges. Mais aucune envie d'aller faire trempette aux Maldives.


26 avril 2010

Démystification

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Auto-dérision, ça fait du bien. J'ai pris la grenouille pour le Prince Charmant, un baiser et la chute en Enfer.

Les échanges à la con entre George et Alfred : son niveau littéraire. Qu'il aille se faire foutre au pays des raies Manta et autres platitudes gélatineuses.


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13 avril 2010

Plus que onze

Comme la chanson des petits marmitons, il n'en resta que onze.

Demain : compte à rebours d'un rendez vous fantasmé sur des bribes de certitudes, d'encouragements, de mises en confiance. Sur un regard, des mots, une lumière, une promesse et une évidence : nous avons à nous rencontrer. Ce sera ma Rencontre, sur ma route de Madison à moi. Un scénario tant de fois déjà, et combien encore, élaboré, détruit, effacé, reconstruit, mon grand oral, une épreuve après les autres, passées si facilement d'ailleurs. Très bien à l'écrit, devrait s'affirmer davantage à l'oral.

Un pont entre avant et toujours, un grand arc de ciel

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11 avril 2010

Le syndrome du renard

Le Renard et les Raisins

Certain Renard Gascon, d'autres disent Normand,
Mourant presque de faim, vit au haut d'une treille
Des Raisins mûrs apparemment,
Et couverts d'une peau vermeille.
Le galand en eût fait volontiers un repas ;
Mais comme il n'y pouvait atteindre :
"Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. "
Fit-il pas mieux que de se plaindre ?


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